Plages: Une course à plusieurs vitesses
Plages Vendéennes: Une course à plusieurs vitesses
Plages Vendéennes (4e étape à Saint-Georges-de Pointindoux, aujourd'hui). Les Vendéens ne connaissent pas tous la même réussite. Vendée U brille, mais derrière, Pays des Olonne souffre.
Près de 45 km/h, c'est la moyenne des premiers, mardi sur les routes de Commequiers que l'on disait un peu plus vallonnées que d'habitude. Si quelques-uns peuvent entretenir régulièrement un tel rythme, certains se contentent de suivre sans aucune prétention pendant que d'autres se trouvent relégués rapidement dans la pampa.
Cette année et plus que jamais, le peloton évolue à plusieurs vitesses et même s'ils disposent d'un statut de DN2, les Olonnais se situent plutôt dans la troisième catégorie.
« Nous sommes restés dans l'esprit du départ des Plages. Côte de Lumière poursuit sa préparation et cherche à trouver un collectif qui lui fait défaut »,
explique Floréal Campos qui présentera une dizaine d'unités ce midi au départ de la 4
e étape. Le directeur sportif de la côte vendéenne ne se berce pas d'illusions. Tout en acceptant les miettes s'il en reste, le technicien vendéen cherchera avant tout à conduire un groupe qui ne plonge pas pour autant dans le complexe.
« Entre Vendée U et nous, le fossé est énorme mais les gars, du moins certains, ont les moyens de suivre, » poursuit Campos qui s'évertue à dire à ses protégés que rouler dans le premier tiers du peloton permet de passer un après-midi agréable. Mais à Olonne, il semble que le groupe se cherche un capitaine et qu'en son absence, chacun s'emploie davantage à faire sa course plutôt qu'à faire preuve de collectivité.
« Au-delà de la valeur intrinsèque des gars, le groupe souffre par son manque de concertation, de dialogue et de confiance en lui-même », poursuit F. Campos qui ne peut pas tenir le même langage que ses confrères de Vendée U.
« Je me contente d'alerter simplement. Après c'est sur le vélo que ça se passe et si les coureurs ne se concertent pas entre eux, je n'ai pas de solution. » Néanmoins, le coach olonnais ne désespère pas pour autant. Il a remarqué que d'autres formations, au palmarès plus étoffé, souffrent également sur les Plages et que la différence de préparation est plus visible cette année. Prenant à témoin les comportements des Bretons, des Normands ou des représentants du Nord de l'hexagone, le technicien vendéen reconnaît qu'ils ne sont pas à la hauteur des Vendéens.
« L'hiver a été rigoureux. Dans le département, nous avons été un peu gâtés vis-à-vis d'eux. » Une manière de comprendre cette supériorité affichée de Vendée U qui, au-delà des moyens mis en oeuvre pour assurer sa préparation, dispose d'éléments de valeur qui n'auraient pas de complexe à évoluer au milieu du peloton professionnel.
« Notre objectif est tout autre, » conclut Floréal Campos.
Ouest France.
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