Engagé au Tour Méditerranéen, le coureur segréen de Bretagne Schuller aimerait s'illustrer sur les routes de Cholet Pays de Loire.
Stéphane Bonsergent n'est pas un homme à prendre son temps. Dès les premiers coups de pédale de la saison, il était déjà sur le vélo. Mais au Grand Prix d'ouverture La Marseillaise, il n'a pas brillé. « J'ai terminé dans le grupetto. Ce n'est pas une déception, je sais bien qu'il me manquait un petit truc. Je ne suis pas encore prêt mais de toute façon, je ne m'attends pas à faire des miracles avant la fin du mois de mars. »
Il compte donc sur le Tour Méditerranéen pour peaufiner sa forme en vue de son objectif ce début de saison : briller à Cholet Pays de Loire le 21 mars. « C'est une course que j'aime bien, annonce-t-il. J'aimerais être dans les clous pour pouvoir gagner cette année. C'est la première fois que je suis si ambitieux pour Cholet. »
D'autant que la saison passée, il avait longtemps postulé à une victoire sur la Primavera des Mauges. Dans le peloton de tête à quelques encablures de la ligne, il avait été victime de crampes dans le dernier kilomètre et n'avait pas participé au sprint final qui avait vu la victoire de l'Argentin Juan José Haedo (Saxo Bank). « En 2010, je n'ai pas envie de me louper, je vais faire ça consciencieusement. »
13e en 2007 et 9e en 2008, Stéphane Bonsergent se sait capable de s'offrir la deuxième manche de la Coupe de France. Pour cela, il accumule les kilomètres depuis la reprise.
« Entourer et conseiller les jeunes »
Cette année, Stéphane Bonsergent peut s'appuyer sur une équipe Bretagne Schuller qui n'a plus grand-chose en commun avec celle de la saison passée. Philippe Dalibart parti, c'est désormais Emmanuel Hubert, l'ancien manager d'Agritubel qui dirige l'équipe. Une équipe très jeune au sein de laquelle Stéphane Bonsergent aura un rôle de grand frère à jouer. « C'est le deuxième challenge de l'année, pouvoir entourer les jeunes, les conseiller pour qu'ils puissent s'exprimer ensuite sur le vélo. Cela me plaît d'autant plus que ce sont des jeunes agréables et réceptifs. Le staff me fait confiance, ce ne devrait pas trop mal se passer. »
Pour sa sixième saison chez les pros, Stéphane Bonsergent n'a qu'une envie : retrouver le goût de la victoire. Depuis son succès il y a deux lors de la deuxième étape de la Tropicale Amissa Bongo, le succès lui échappe et à 32 ans, il ne s'attend pas à ce que cette période de disette se prolonge trop longtemps.
Guillaume LEROUX, Ouest France.
