Justin Jules, la nouvelle pépite vendéenne

1/3/2010

Justin Jules, la nouvelle pépite vendéenne


Arrivé cet hiver du Val d'Oise, celui qui courait l'an dernier au sein d'une DN2, impressionne. La bonne pioche du Vendée U.

Pascal Jules fut dans les années 80 l'un des meilleurs cyclistes de sa génération notamment au sein de l'équipe Renault-Elf aux côtés de Laurent Fignon et de Jean-René Bernaudeau. Mais jusqu'à ce début de saison 2010, personne n'avait entendu parler de Justin, le fils. Arrivé à l'intersaison du Val d'Oise où il réside et où il était licencié à l'OCVO, le Francilien qui n'a commencé le vélo qu'à 19 ans, n'était pas précédé d'un palmarès et d'une réputation à faire saliver les recruteurs.

 « Son père avait couru avec Bernaudeau et lorsqu'il a frappé à notre porte pour la saison 2010, nous avons voulu lui donner sa chance même si son âge et son profil ne constituaient pas vraiment une priorité pour notre structure qui favorise plutôt les très jeunes coureurs » explique Benoît Génauzeau. La saison commence à peine et avec deux victoires (une manche des Plages Vendéennes dimanche dernier et la Vallée hier), voilà que la réserve de BBox Bouygues Télécom se frotte les mains de la bonne affaire qu'elle vient de réaliser en embauchant cette nouvelle pépite que personne n'attendait à pareille fête. « Il est arrivé sans faire de bruit et au premier abord il peut paraître un peu froid, très réservé » témoigne son copain de chambre Jérôme Cousin « il observe beaucoup et parle peu, mais quand on le connaît mieux on s'aperçoit que c'est vraiment quelqu'un de très agréable. Depuis qu'il est chez nous il a déjà appris pas mal de choses et son potentiel est énorme ». C'est également l'avis de Benoît Genauzeau : « On le découvre jour après jour et je crois qu'on est encore loin de savoir ce qu'il peut faire réellement ».

L'intéressé veut, de son côté, garder la tête froide et digérer tout ce qui lui arrive sans brûler les étapes : « Je me sentais prêt pour tenter cette expérience et intégrer une DN1. Je voulais essayer et voir. Pour l'instant ça se passe très bien mais sur la durée il faut voir. Ici les charges de travail sont incomparables avec ce que je connaissais avant dans mon ancien club ».

L'an passé il s'était présenté aux Plages avec 1500 kilomètres dans les jambes et regardait de loin les Rouge et Blanc manoeuvrer, cette année il fait partie de l'Armada vendéenne, loge même depuis le mois de janvier au Manoir, et se trouve intégré dans un redoutable collectif à égalité avec les Tony Hurel et Jérôme Cousin.

Une ascension foudroyante pour cet étudiant en Sciences Économiques qui ne l'étonne pas plus que ça : « Avant je n'avais jamais autant travaillé sur un vélo. Ca paye c'est tout ».


Ouest France.



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