Le coureur de B-Box Bouygues Télécom sait tout de la course. Il nous en dévoile les principaux aspects.
Le nouveau final. « Ce n'est plus un circuit mais une grande boucle de 28 kilomètres. Ce changement peut avantager les échappées car ce sera plus compliqué pour une équipe, s'il y a cinq ou six mecs devant, de rentrer sur une boucle que sur un circuit. »
Les conditions météorologiques. « À Cholet, tout dépend principalement du temps. Généralement, quand il fait vilain temps, il y en a partout et quand il fait beau, ça arrive au sprint. Je me souviens à mes débuts, quand il y avait un temps pourri, il y avait un coup de Trafalgar dans le Layon, un groupe de quinze ou vingt mecs partait et derrière c'était fini. Rideau. Et le peloton arrivait à vingt minutes. Mais bon, pour dimanche, il prévoit beau temps. »
Son expérience de la course. « Ca sert de bien connaître le parcours. C'est comme pour les courses belges. Quand on est un tout petit peu moins bien, c'est surtout une histoire de placement. On sait où se situent les bosses, on essaye de bien se placer pour ne pas trop reculer et ne pas prendre de coups d'élastique. Les Belges, ils sont très forts en Belgique parce qu'ils connaissent le parcours par coeur, ils savent se placer et sont devant dans les monts. C'est pour ça que les Belges sont forts à Cholet, c'est le même type de courses. »
Les bosses. « Il y a eu quelques modifications dans les Mauges avec quelques bosses de rajoutées et d'autres de supprimées. C'est toujours plus ou moins les mêmes bosses que l'on va monter. Il n'y a pas vraiment de surprises. Les côtes les plus difficiles seront dans les Mauges comme d'habitude. Celle du Layon a été enlevée, c'est dommage. Souvent à Cholet, on faisait la différence quand on partait dans le Layon. »
La stratégie de B-Box Bouygues Télécom. « On va être l'équipe à battre. Ce ne sera pas franchement à notre avantage. On n'aura pas le droit à l'erreur. S'il y a un coup qui part sans nous, tout le monde nous attendra au tournant. On va avoir le poids de la course à supporter. Habituellement, on a la pancarte parce qu'on est chez nous mais là, avec la forme que tiennent les gars....ce sera pire. »
Ses ambitions. « Les coureurs qui reviennent de Paris-Nice auront un gros avantage. Nous allons souffrir beaucoup plus qu'eux. Ca fait trois semaines que l'on n'a pas couru, c'est un petit peu rageant. Ca fait très long pour un début de saison. Vu l'équipe alignée, j'aurais sûrement un rôle d'équipier. On verra comment sont les jambes. Le but c'est que ce soit l'équipe qui gagne, pas moi personnellement. À Cholet, celui qui n'a pas les bonnes jambes, il ne fait pas grand-chose.
Guillaume LEROUX, Ouest France.
